Le marché de l’influence

Les influenceurs se montrent de plus en plus transparents quant à la nature publicitaire de leurs partenariats avec des marques, selon une étude publiée la semaine dernière. Le marché de l’influence est en fort développement en France comme dans le monde.

L’actu

En France, les influenceurs améliorent leurs pratiques. En 2021, ils ont précisé la nature commerciale de leurs publications dans 83 % des cas, contre 73 % en 2020, selon une étude publiée jeudi par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), un organisme privé. Pour cette étude, près de 30 000 contenus provenant de plus de 5 500 influenceurs ont été analysés.

Dès lors qu’un influenceur perçoit une contrepartie en échange de la publication d’un contenu, son activité relève de la publicité et non plus du simple avis. En vertu du code de la consommation, il est tenu d’en informer clairement ses abonnés, par exemple en accompagnant son post de la mention «#sponsorisé », «#partenariat » ou «#collaboration ». Dans le cas contraire, il peut être poursuivi pour pratiques commerciales trompeuses.

C’est à ce titre que l’influenceuse Nabilla Benattia-Vergara, une ancienne candidate de téléréalité, a été condamnée l’an dernier à une amende de 20 000 euros. La DGCCRF, un service du ministère de l’Économie chargé de la répression des fraudes, lui reprochait d’avoir fait en 2018 sur le réseau social Snapchat la promotion de services de formation au trading proposés par un site spécialisé dans la vente et l’achat de bitcoin, sans préciser qu’elle percevait une rémunération pour effectuer cette publicité. Aux États-Unis, l’influenceuse Kim Kardashian a été condamnée ce lundi pour une raison similaire à une amende équivalant à près de 1,3 million d’euros.

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