Le droit de grève en France
Plusieurs syndicats ont appelé mardi à une grève interprofessionnelle pour protester contre les mesures de réquisition de personnel gréviste dans les raffineries prises par l’État depuis la semaine dernière. Garanti par la Constitution, le droit de grève est soumis à plusieurs règles.
L’actu
Une grève interprofessionnelle s’est tenue mardi en France à l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires ainsi que de plusieurs mouvements lycéens et étudiants. Ils se sont mobilisés pour « l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève ».
Près de trois semaines après le début d’un mouvement de grève dans des raffineries et des dépôts de carburant des groupes Esso et TotalEnergies, le gouvernement a lancé la semaine dernière la réquisition de salariés grévistes afin d’assurer la délivrance de carburant dans les stations-service. Cette procédure constitue « une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales », a déclaré la CGT.
Les deux syndicats majoritaires du groupe TotalEnergies, la CFE-CGC et la CFDT, ont signé vendredi dernier un accord prévoyant une augmentation du total des salaires de 7 % pour l’ensemble des employés. La CGT, qui a quitté les négociations, a reconduit son appel à la grève dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe. La grève est terminée dans les raffineries du groupe Esso. Moins de 23 % d’entre elles connaissaient mardi soir des ruptures d’approvisionnement, selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique.
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