Les pertes et dommages au cœur de la COP27

La COP27, une conférence annuelle de l’ONU sur le climat, a prévu pour la première fois de discuter des pertes et dommages, soit les dégâts causés par le changement climatique. Les pays les plus vulnérables demandent l’instauration d’une aide spécifique, financée par les pays riches, en mettant en avant la responsabilité de ces derniers dans le réchauffement climatique.

L’actu

Le « financement des pertes et dommages » est pour la première fois au programme des discussions officielles de la COP27. Cette 27e édition d’une conférence annuelle sur le climat se tient jusqu’au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte. Elle réunit les 197 parties (l’Union européenne et 196 États) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Les pertes et dommages correspondent aux dégâts irréversibles causés par le changement climatique, lui-même généré par les gaz à effet de serre émis par les activités humaines. Le Groupe des 77, une coalition regroupant aujourd’hui une centaine de pays en développement, réclame la création d’un fonds d’aide pour les pays vulnérables. « Les pays qui sont les moins responsables des émissions sont les plus affectés par le changement climatique », a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères et président de la COP27, Sameh Choukri, le 6 novembre, en ouverture de la conférence.

Fin septembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait demandé aux pays développés de « taxer les profits exceptionnels des entreprises productrices d’énergies fossiles ». Il proposait d’affecter une partie du produit de cette taxe aux « pays souffrant de pertes et dommages causés par la crise climatique ».

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