RETRAITE

Le gouvernement a présenté mardi son projet de réforme des retraites. Il prévoit d’augmenter de trois mois par an l’âge légal de départ à la retraite à partir du 1er septembre pour atteindre 64 ans en 2030. Pour obtenir une retraite à taux plein, le gouvernement souhaite que les actifs aient cotisé pendant 43 ans dès 2027 plutôt qu’en 2035. Il prévoit également la disparition de la plupart des régimes spéciaux (comme ceux des salariés de la RATP ou des industries électriques et gazières), qui ne s’appliqueront plus aux nouveaux embauchés.

HÔPITAL

Emmanuel Macron a annoncé vendredi dernier vouloir « sortir » dès l’année prochaine de la tarification à l’activité à l’hôpital public, un système critiqué par plusieurs syndicats pour la « course à la rentabilité » qu’il entraîne. La tarification à l’activité est le mode de financement unique des établissements de santé, publics et privés. Mis en place en 2004, il repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses de la part du ministère de la Santé. Pour augmenter son budget d’une année à l’autre, un établissement doit – avec la tarification à l’activité – réaliser davantage d’actes médicaux ou des actes mieux rémunérés par l’Assurance maladie.

DIVIDENDE « SOCIÉTAL »

La société d’assurance Maif et le groupe bancaire Crédit mutuel ont annoncé jeudi dernier la création d’un dividende « sociétal ». Ils s’engagent ainsi à prélever chaque année respectivement 10 % et 15 % de leurs bénéfices pour financer des projets environnementaux ou des entreprises du secteur de l’environnement. Le Crédit mutuel souhaite aussi financer des actions en faveur de ses clients les moins fortunés. Le Crédit mutuel et la Maif sont des entreprises mutualistes, ce qui signifie qu’elles n’ont pas d’actionnaires.