L’Estonie est le pays qui a consacré la part la plus importante de son PIB en soutien à l’Ukraine. Entre le 24 janvier 2022, jour où plusieurs pays de l’Otan, une alliance militaire de 30 pays, ont mis leurs troupes en alerte, et le 15 janvier 2023, elle a octroyé l’équivalent de 1,1 % de son PIB (la production totale de biens et services) à cette aide bilatérale, selon un décompte réalisé par l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale, un centre international de recherche installé en Allemagne. La Pologne y a consacré 0,6 % de son PIB et les États-Unis, 0,4 %.

En valeur absolue, le gouvernement américain est celui qui a accordé le plus vaste soutien financier à l’Ukraine : 73,2 milliards d’euros. La France est le sixième contributeur en valeur absolue et le 22^e lorsque ce montant est rapporté à son PIB. Le pays a consacré 1,7 milliard d’euros, soit moins de 0,1 % de son PIB, à l’aide pour l’Ukraine.

Les pays donateurs allouent différemment ces aides : alors que la quasi-totalité de la contribution de l’Estonie est d’ordre militaire, celle de la France se répartit entre aide militaire (39 %), financière (42 %) et humanitaire (19 %), tandis que plus de la moitié de l’aide américaine est de nature militaire.