La semaine de quatre jours de travail
Une soixantaine d’entreprises britanniques ont testé pendant six mois la semaine de quatre jours de travail. Une telle réduction du temps de travail peut avoir des conséquences positives sur la productivité et l’environnement.
L’actu
92 % des entreprises britanniques ayant testé la semaine de quatre jours de travail ont décidé de poursuivre l’expérience, selon une étude publiée la semaine dernière. Initiée par l’association néo-zélandaise 4 Day Week Global, qui milite pour l’instauration de la semaine de quatre jours de travail dans le monde, l’étude a été menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et du Boston College (États-Unis).
De juin à décembre, 61 entreprises britanniques employant au total 2 900 personnes ont participé à ce test, le plus vaste mené jusqu’à présent dans le monde. Les entreprises participantes étaient des TPE et des PME exerçant dans divers secteurs d’activité (finance, santé, restauration, etc.). Leurs salariés se sont engagés à maintenir le même niveau de production en travaillant 32 heures par semaine sur quatre jours, contre 40 heures sur cinq jours précédemment. Leur salaire a été maintenu à 100 %. Les entreprises ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires de 1,4 % en moyenne pendant l’expérience. Les salariés ont déclaré une amélioration de leur satisfaction à l’égard du travail et de la vie en général.
De plus en plus d’entreprises testent, et adoptent parfois, la semaine de quatre jours, que ce soit en Irlande, aux États-Unis, en Australie, au Japon ou encore en France. Ces expériences ont donné lieu à diverses évaluations, réalisées par les entreprises elles-mêmes, par des cabinets de conseil ou des chercheurs. Les résultats sont le plus souvent positifs, mais un biais existe dans la mesure où les tests sont réalisés par des entreprises volontaires.
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