Emmanuel Macron a présenté jeudi dernier un plan visant à améliorer la gestion de l’eau en France. Il a fixé comme objectif de réaliser 10 % d’économies d’eau dans tous les secteurs – agriculture, industrie, habitations, etc. – d’ici 2030 alors que « le changement climatique va nous priver de 30 % à 40 % de l’eau disponible dans notre pays à l’horizon 2050 ». Ce plan doit « garantir à tous les Français un accès à une eau potable de qualité pour les besoins essentiels », a-t-il ajouté.

Le président a détaillé plusieurs mesures pour y parvenir, dont une hausse du budget des agences de l’eau, des établissements publics chargés de gérer et de préserver localement les ressources en eau et les milieux aquatiques en France métropolitaine. Il a également plaidé pour une généralisation de la tarification progressive de l’eau potable. Ce système consiste à moduler le prix du mètre cube d’eau par tranches de volume d’eau consommé. Ainsi, plus un usager consomme de l’eau, plus il paie cher son mètre cube.

L’eau douce utilisée par les êtres humains provient des réservoirs naturels (cours d’eau, fleuves, lacs, etc.), des retenues artificielles (barrages) et des nappes d’eau souterraines. Cette eau est gratuite, mais les services qui permettent de la traiter pour la rendre potable, de la distribuer, puis de l’assainir après utilisation ont un coût. Ces services rendent l’eau payante pour les usagers.