Les effets de la discrimination positive
La Cour suprême des États-Unis a jugé jeudi dernier que les programmes de discrimination positive dans l’enseignement supérieur étaient contraires à la Constitution. Les politiques de discrimination positive font l’objet de débats intenses dans les pays où elles sont appliquées. Leurs résultats sont divers.
L’actu
La Cour suprême des États-Unis, la plus haute juridiction américaine, a jugé jeudi dernier que les programmes de discrimination positive de l’université privée de Harvard et de l’Université de Caroline du Nord étaient contraires à la Constitution. Cette décision fait jurisprudence et s’appliquera à l’enseignement supérieur dans son ensemble dans des cas similaires. La Cour suprême considère que les mesures visant à favoriser les minorités ethniques dans la sélection des étudiants s’appliquent au détriment des étudiants blancs et d’origine asiatique.
« Je suis fortement, fortement en désaccord avec la décision de la Cour », a réagi le jour même le président des États-Unis, Joe Biden. « La discrimination existe toujours en Amérique », a-t-il répété à trois reprises.
Aux États-Unis, la discrimination positive, appelée « affirmative action », a été lancée dans les années 1960 afin de lutter contre les discriminations raciales, puis de genre, dans l’emploi, l’attribution de marchés publics et l’admission dans les universités. L’Inde avait déjà mis en place des mesures similaires à partir de 1950, en faveur de certaines castes et des intouchables, qui figurent à l’échelon le plus bas des classes sociales indiennes.
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