Le boycott correspond à la « cessation volontaire de toute relation avec un individu, un groupe, un État, en signe de représailles », selon la définition du Larousse. L’objectif est « d’infliger ou tenter d’infliger un dommage matériel ou moral » à l’entité visée, précise le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française. Dans une étude publiée en 2015, la juriste Carole Gomez distingue deux types de boycott : celui dit économique et celui dit physique. « Dans le premier cas, une entité cherche à atteindre économiquement un État ou une organisation. Dans le second, elle cherche à montrer publiquement son désaccord par le refus d’entretenir des relations avec l’entité visée », précise-t-elle.
Un boycott peut être initié par des citoyens, des organisations telles que des associations ou des États. Un embargo est un boycott économique exercé par un État en restreignant ou en empêchant les échanges commerciaux avec le pays visé. Un État peut également exercer un boycott diplomatique, qui consiste à n’envoyer aucun personnel politique ou diplomatique lors d’un événement international.