En signant un contrat de concession, l’autorité publique concède à une entreprise privée le droit d’utiliser un équipement ou d’en construire un sur le domaine public, de l’exploiter de manière exclusive pendant une durée prédéterminée et de se rémunérer directement auprès des usagers, à travers des redevances ou des péages. Dans ce montage, l’autorité publique reste le propriétaire du foncier et de l’équipement, qui lui reviennent gratuitement à la fin du contrat. « La concession est très fréquemment utilisée pour les infrastructures de transport, notamment lors de la construction d’un nouvel ouvrage. Le privé prend en charge leur financement, l’autorité publique n’a donc pas à mobiliser les fonds nécessaires pour leur financement et épargne ainsi les contribuables », explique à Brief.eco l’économiste Emmanuelle Auriol, spécialiste des questions de privatisation et de régulation. Le modèle de la concession a par exemple été retenu pour le tunnel sous la Manche, le viaduc de Millau ou encore la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux.
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