Un désert médical désigne « une zone géographique dans laquelle il est très difficile, voire impossible, de se faire soigner », selon Vie-publique.fr, un site d’information dépendant des services du Premier ministre. Il existe différents types de déserts médicaux, précise la Drees, le service des études du ministère de la Santé. Ceux dits de « premier recours primordial » concernent les patients ayant des difficultés d’accès à un médecin généraliste, à une pharmacie ou aux urgences. D’autres patients sont plutôt confrontés à un manque d’auxiliaires médicaux (orthophonistes, infirmiers, etc.) ou de spécialistes (gynécologues, cancérologues, etc.). L’inaccessibilité peut aussi être financière : par exemple, si le seul médecin accessible est conventionné en secteurs 2 ou 3, le reste à charge peut être trop lourd pour le patient. La désertification médicale se traduit par une absence de consultations régulières ou par une hausse du temps d’attente, au risque d’une dégradation de l’état de santé des patients concernés. Elle entraîne aussi un report des consultations vers les urgences, aggravant leur saturation.