L’écoconception vise à intégrer « des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits », qu’il s’agisse de biens ou de services, selon une norme internationale publiée en 2002. L’écoconception a pour objectif de réduire les impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur production, leur distribution et leur utilisation. À l’issue d’une démarche d’écoconception, un produit a généralement réduit de 10 % à 40 % son impact sur les ressources naturelles, la biodiversité ou le climat, selon le ministère de la Transition écologique. Si un produit porte la mention « écoconçu », il doit préciser ce qui est écoconçu (bien, emballage ou composant) et estimer la nature et l’ampleur des réductions d’impacts environnementaux, ces dernières informations pouvant figurer sur un site internet. L’écoconception étant une démarche d’amélioration continue, elle ne certifie pas que le produit a atteint un haut niveau d’excellence environnementale. Celui-ci fait l’objet de labels tels que l’Écolabel européen, créé en 1992 par la Commission européenne.