Empreinte environnementale

L’empreinte environnementale, également appelée empreinte écologique, est un outil statistique qui évalue « la superficie » de terre et de mer « nécessaire pour fournir les ressources consommées », c’est-à-dire pour produire les biens et services qui sont consommés, et « assimiler les rejets d’une population donnée », c’est-à-dire en absorber les déchets, selon le ministère de la Transition écologique. Cet indicateur a été élaboré à partir de 1992 par le professeur canadien William Rees et par le Suisse Mathis Wackernagel, alors étudiant en planification urbaine. Les deux auteurs cherchaient à mesurer l’impact environnemental du mode de vie des habitants de la Terre en proposant un indicateur similaire à celui fourni, dans le domaine économique, par le produit intérieur brut (PIB), qui totalise la production de biens et services, expliquent dans un ouvrage publié en 2009 les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran. En 2003, Mathis Wackernagel a fondé le cercle de réflexion Global Footprint Network (GFN) qui travaille en collaboration avec 170 organisations, dont l’ONG de protection de l’environnement WWF. GFN calcule chaque année l’empreinte écologique de plus de 200 pays et territoires. En 2021, il a estimé qu’il faudrait 2,9 Terres si tout le monde vivait comme les Français et 5 Terres si tout le monde vivait comme les Américains.

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