Un stress test, terme anglais pouvant être traduit par « test de résistance », consiste à simuler l’impact d’un choc, tel qu’un ralentissement de la croissance ou le déclenchement d’une guerre, sur des institutions financières, principalement des banques. L’utilisation des stress tests s’est développée à partir des années 2000 avant de se généraliser à partir de 2009 aux États-Unis et en Europe. Cet exercice suit habituellement trois étapes. D’abord, un scénario est défini, puis chiffré. L’impact de ce scénario sur le bilan des banques est ensuite réalisé par les banques elles-mêmes, puis leurs résultats sont contrôlés par les autorités chargées de la surveillance des banques. Enfin, si le stress test fait apparaître qu’une institution ne dispose pas d’un niveau de fonds propres lui permettant d’absorber le choc, le superviseur peut mettre en œuvre diverses actions correctrices pouvant inclure un plan de recapitalisation. Les banques centrales peuvent aussi réaliser les stress tests. Les modèles utilisés pour les réaliser ne sont pas harmonisés d’une juridiction (pays ou zone monétaire) à l’autre et font encore l’objet de débats. Au-delà des banques, certaines entreprises et secteurs d’activité ont recours à des stress tests, sans nécessairement rendre leurs résultats publics.
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