Zéro artificialisation nette

La zéro artificialisation nette (ZAN) est une démarche consistant à réduire au maximum l’expansion des villes et des infrastructures telles que les réseaux de transport en limitant les constructions sur des espaces naturels ou agricoles et en compensant l’urbanisation par une plus grande place accordée à la nature dans la ville. En France, le Plan biodiversité lancé par le gouvernement en 2018 a fixé comme objectif d’atteindre d’ici 2050 la ZAN, c’est-à-dire d’avoir à cette date autant de surfaces « renaturées » que de surfaces artificialisées.

L’artificialisation correspond à la transformation d’un sol à caractère agricole, naturel ou forestier par des actions d’aménagement, pouvant entraîner son imperméabilisation totale ou partielle, selon l’institut national de statistiques Insee. L’artificialisation est liée aux développements démographique et économique. « Ce changement d’usage des sols, le plus souvent irréversible, a des conséquences qui peuvent être préjudiciables à l’environnement et à la production agricole », précise l’Insee. L’artificialisation affecte la biodiversité, augmente la pollution ainsi que les émissions de CO2, participe à l’érosion des sols et accentue le risque d’inondation.