25 avril 2018

Voici le troisième numéro de test de Brief.eco. Cette semaine, dans Brief.eco, nous rebondissons sur les inquiétudes du FMI à propos du niveau de la dette. Nous nous intéressons aussi au niveau de l’aide publique au développement, nous vous expliquons ce qu’est un conseil de surveillance, nous prenons soin de votre CV et nous vous posons une question sur les privatisations.

Netflix s’endette pour se développer. Netflix a annoncé lundi une prochaine émission d’obligations (titres de dette) d’un montant de 1,5 milliard de dollars pour financer la production et l’acquisition de films et de séries. Entre 2012 et 2017, la dette de Netflix est passée de 200 millions à 6,5 milliards de dollars. Le groupe a annoncé 117,6 millions d’abonnés fin 2017.

Pourquoi ça compte. Ce recours à l’endettement illustre une stratégie de conquête des abonnés dans un environnement de plus en plus concurrentiel, avec le développement des offres d’Amazon (100 millions d’abonnés à Amazon Prime), Apple (service en préparation) et Hulu (17 millions d’abonnés en janvier). Cette stratégie suppose un soutien des investisseurs et des créanciers de l’entreprise.

Plan pour l’économie circulaire. Le gouvernement a annoncé lundi un plan pour promouvoir l’économie circulaire et augmenter la proportion des déchets recyclés. Parmi les 50 mesures prévues : la création de nouvelles filières de recyclage pour les articles de sport, les jouets et les articles de bricolage ou encore l’obligation de préciser sur les appareils électroménagers s’ils sont réparables.

Pourquoi ça compte. L’économie circulaire est un modèle privilégiant l’allongement de la durée de vie des produits, leur réutilisation et une meilleure gestion des déchets, afin de limiter l’impact des activités de production et de consommation sur l’environnement. En 2016, une étude de France Stratégie, un organisme d’études et de prospective qui dépend du Premier ministre, estimait que l’économie circulaire concernait 800 000 emplois en France. L’objectif va cependant bien au-delà de l’efficacité économique.

Erreurs de versement de l’assurance chômage. Selon un rapport de l’Unédic, l’organisme chargé de gérer l’assurance chômage, un milliard d’euros ont été versés à tort aux demandeurs d’emploi en 2017. Sont principalement concernées des personnes ayant repris une activité réduite, cumulant une rémunération avec l’assurance chômage. Les erreurs proviennent de déclarations erronées, mais aussi de dysfonctionnements de la part de Pôle emploi.

Pourquoi ça compte. Si le manque à gagner ne représente que 3,3 % du montant total des allocations versées par l’Unedic, il concerne 2,3 millions de demandeurs d’emploi, ce qui montre l’ampleur du problème. En 2017,57 % de la somme avait pu être recouvrée. L’Unedic doit se réunir ce mercredi pour étudier des mesures de prévention.