Free perd des abonnés. Le cours d’Iliad, la maison mère de Free, a chuté de 19,5 % en une seule séance, ce mardi, à la Bourse de Paris, descendant à son niveau le plus bas depuis 2014. L’opérateur de télécommunications venait d’annoncer un recul de 1,6 % de son chiffre d’affaires dans la téléphonie fixe au premier trimestre.
Pourquoi ça compte. L’opérateur compte 6,5 millions d’abonnés au fixe (téléphone, Internet et télévision), mais il fait face à une concurrence accrue. Orange met en avant son offre de fibre optique (permettant des connexions plus rapides), tandis que SFR et Bouygues Telecom multiplient les offres promotionnelles. Free a perdu 19 000 clients dans le fixe au premier trimestre. Les revenus dans le mobile continuent de progresser, mais c’est dans le fixe qu’il réalise l’essentiel de ses ventes. L’entreprise a annoncé lundi la nomination d’un nouveau directeur général et prévoit de lancer de nouvelles offres en septembre.
Désaffection pour le diesel. Selon les données compilées par le Comité des constructeurs français d’automobiles, qui regroupe PSA (Peugeot-Citroën) et Renault, la part des voitures équipées d’un moteur diesel dans les ventes de mars est tombée à 40 %. Elle était supérieure à 50 % deux ans plus tôt.
Pourquoi ça compte. Plusieurs villes en France et en Europe ont annoncé des restrictions de circulation, voire des interdictions, dans les années à venir pour les véhicules diesel, mis en cause pour leurs rejets polluants (particules fines et oxydes d’azote). La chute de la demande oblige les constructeurs à revoir leur stratégie : Nissan a annoncé la semaine dernière un arrêt progressif de la commercialisation de voitures diesel en Europe et Volvo a déclaré ce mercredi que ses prochains modèles ne comporteraient pas ce type de motorisation.
Hausse des escroqueries bancaires. Selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, un établissement public, 1,2 million de ménages se sont déclarés victimes d’au moins une escroquerie bancaire en 2016. Les deux tiers d’entre eux ont déclaré un préjudice d’un montant inférieur à 300 euros.
Pourquoi ça compte. Le nombre de victimes a plus que doublé en six ans. L’étude montre aussi une évolution de la nature des infractions. Il s’agit d’un achat frauduleux effectué en ligne dans 58 % des cas (contre 51 % en 2014). Les escroqueries consécutives à un retrait effectué à partir d’un distributeur piraté représentaient 13 % des cas déclarés en 2014. En 2016, elles n’en concernaient plus que 7 %.
