21 novembre 2018

Cette semaine, dans Brief.eco, nous nous penchons sur les différents stades d’une intégration économique. Nous nous intéressons à l’évolution des accidents du travail. Nous vous expliquons ce qu’est le pouvoir d’achat et nous vous posons une question sur la marque Zara.

Baisse du prix du pétrole. Le prix du baril de pétrole de Brent, principal brut de référence, est en baisse de 22 % depuis le début du mois d’octobre et retrouve son niveau de fin 2017 (voir le graphique). Les principaux pays producteurs (États-Unis, Arabie saoudite, Russie) ont augmenté leur production, provoquant un afflux de brut sur le marché. Appliquant une deuxième série de sanctions contre l’Iran au début du mois, les États-Unis ont accordé des exemptions à huit pays importateurs de brut iranien, dont la Chine et l’Inde.

Pourquoi ça compte. Le prix du carburant est fortement corrélé à celui du brut, même si les taxes représentent aujourd’hui 61 % du prix du sans plomb 95 et 57 % du prix du gazole, selon les données du ministère de la Transition écologique. Poussé par la hausse du prix du brut, le coût des carburants hors taxes a augmenté plus rapidement ces deux dernières années que celui des différentes taxes.

Universal signe Taylor Swift. Universal Music, filiale du groupe français Vivendi, a annoncé lundi la signature d’un contrat avec la chanteuse américaine Taylor Swift. Grâce à ce contrat, Universal Music devient la maison de disques exclusive de la chanteuse.

Pourquoi ça compte. Taylor Swift est l’une des artistes qui réalisent le plus de ventes aux États-Unis. Son dernier album, sorti en novembre 2017, est devenu en mars le premier à dépasser les 2 millions de ventes physiques aux États-Unis depuis « 25 », d’Adele, sorti en 2015. Taylor Swift a obtenu qu’Universal Music, qui détient 3,5 % du capital de la plateforme de musique en ligne Spotify, partage avec tous les artistes de son catalogue le produit de toute future vente de ces actions.

Carlos Ghosn en garde à vue. Un tribunal japonais a décidé ce mercredi de prolonger de 10 jours la garde à vue de Carlos Ghosn, PDG de Renault et président des conseils d’administration de Nissan et Mitsubishi Motors, soupçonné de fraude fiscale et arrêté lundi à Tokyo. Le conseil d’administration du constructeur automobile français a confié mardi soir à Thierry Bolloré, directeur général adjoint du groupe, les « mêmes pouvoirs » que Carlos Ghosn à titre provisoire, tout en maintenant ce dernier à son poste.

Pourquoi ça compte. Arrivé à Renault en 1996, Carlos Ghosn est chargé en 1999 de redresser Nissan dans lequel Renault a pris une participation. L’alliance automobile qu’il dirige aujourd’hui, qui comprend ces deux constructeurs et le japonais Mitsubishi, a pris au premier semestre 2018 la première place du secteur avec 5,54 millions de véhicules vendus dans le monde, devant l’allemand Volkswagen et le japonais Toyota. Renault détient 43 % du capital de Nissan, et le japonais 15 % du français.