16 janvier 2019

Cette semaine, dans Brief.eco, nous nous penchons sur les conséquences de l’ubérisation sur les relations de travail. Nous nous intéressons aux liens entre origine sociale et orientation post-bac. Nous vous expliquons ce qu’est la Banque mondiale et nous vous posons une question sur l’origine des brevets.

Vote sur le Brexit. Les députés britanniques ont largement rejeté hier soir l’accord de sortie de l’UE conclu entre le gouvernement britannique et l’Union européenne. « Le risque d’un Brexit sans accord s’est accru », a réagi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. « J’appelle le Royaume-Uni à clarifier ses intentions dès que possible », a-t-il ajouté, le Brexit étant programmé le 29 mars.

Pourquoi ça compte. Un Brexit sans accord aurait des effets « profonds, étendus et durables » sur l’économie britannique et « n’est pas gérable », a déclaré la semaine passée la directrice de la Confédération de l’industrie britannique, principale organisation patronale du pays. Selon une étude trimestrielle publiée lundi par l’organisation patronale et le cabinet d’audit et de conseil PwC, le volume d’affaires du secteur financier a baissé pour la première fois depuis 2013 au quatrième trimestre 2018, notamment en raison de l’incertitude liée au Brexit. En 2017, ce secteur représentait 6,5 % du produit intérieur brut (PIB) britannique, selon un rapport parlementaire.

Commandes pour le Rafale. La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé lundi sur le site d’assemblage de Dassault Aviation à Mérignac, en Gironde, que l’armée française s’engageait sur un montant de commande de 2 milliards d’euros du F4, le nouveau modèle de l’avion de combat Rafale. Ce modèle dévoilé en 2017 et qui sera livré à partir de 2023 est capable de traiter instantanément des données issues des satellites militaires.

Pourquoi ça compte. « Au total, ce sont 2 500 à 5 000 emplois directs et indirects qui vivront grâce au standard F4 », a déclaré Florence Parly. Aux commandes de la France s’ajoutent celles de l’Égypte, du Qatar et de l’Inde qui ont prévu d’acquérir un total de 144 avions de combat, dont 96 commandes fermes.

Gaspillage chez Amazon. Une enquête diffusée dimanche dans l’émission « Capital » de M6 montre comment l’entreprise américaine de vente en ligne Amazon détruit massivement des produits neufs invendus. De nombreux produits détruits proviennent de vendeurs tiers. Amazon leur offre cette possibilité plutôt que de les stocker moyennant paiement ou de les rapatrier, ce qui représente un coût important pour les vendeurs chinois.

Pourquoi ça compte. Brune Poirson, secrétaire d’État au ministère de la Transition écologique, a déclaré dans l’émission qu’une loi serait soumise au Parlement « dans les mois à venir » pour interdire aux entreprises de jeter des produits qui sont encore consommables. Réagissant à l’émission sur Twitter, Amazon a précisé qu’il avait noué des partenariats avec des associations pour donner une partie de ses invendus, mais que la réglementation relative à la TVA pour les vendeurs tiers impose qu’ils « s’acquittent de la TVA sur les donations, ce qui n’est pas économiquement viable ».