18 décembre 2019

Cette semaine, dans Brief.eco, nous nous penchons sur l’âge du départ à la retraite. Nous nous intéressons aux dépenses énergétiques des foyers en France. Nous vous expliquons ce qu’est le Smic et nous vous posons une question sur les sapins de Noël.

Brief.me fera une pause de deux semaines pour les fêtes de fin d’année. Nous vous donnons rendez-vous le 8 janvier pour notre prochaine édition.

Neutralité climatique dans l’UE. Le Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des États membres, s’est engagé jeudi dernier à ce que l’UE atteigne la neutralité climatique d’ici 2050, exception faite de la Pologne. La République tchèque et la Hongrie, d’abord opposées à cet objectif en raison de leur dépendance au charbon, l’ont finalement adopté. La neutralité climatique consiste à atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leur élimination de l’atmosphère.

Pourquoi ça compte. Cet accord met en lumière les différences de situation et de politique énergétique entre les États membres. La Pologne dépend du charbon à 80 % pour sa production d’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie, une organisation regroupant 30 pays parmi les plus industrialisés du monde. Début 2018, l’Allemagne s’est donnée jusqu’à 2038 pour sortir du charbon, dont elle dépend à 38 % pour sa production d’électricité, selon Fraunhofer ISE, un institut de recherche et développement spécialisé dans le domaine de l’énergie solaire.

Accord commercial entre les États-Unis et la Chine. Les États-Unis et la Chine ont annoncé vendredi dernier un accord préliminaire, dont la signature est prévue en janvier, pour régler leur différend commercial. Les États-Unis renoncent à appliquer de nouveaux droits de douane qui devaient entrer en vigueur dimanche sur des importations chinoises représentant un montant annuel de 160 milliards de dollars. En contrepartie, la Chine s’est engagée à augmenter ses importations de produits américains, notamment agricoles.

Pourquoi ça compte. Cet accord marque une pause dans le conflit opposant les deux pays, qui s’est traduit par l’imposition de droits de douane réciproques depuis 2018. En juin, Christine Lagarde, alors directrice du Fonds monétaire international, une organisation chargée de veiller à la stabilité financière, avait averti que ce conflit pourrait amputer le produit intérieur brut mondial de 0,5 % en 2020.

Accord signé entre PSA et Fiat-Chrysler. Après avoir déclaré fin octobre qu’ils avaient l’intention de fusionner, les groupes automobiles français PSA et italo-américain Fiat-Chrysler ont annoncé ce mercredi un accord les y « engageant ». Il prévoit la réalisation de leur rapprochement « sous 12 à 15 mois ». Selon les deux partenaires, ce rapprochement « générera des synergies en année pleine estimées à environ 3,7 milliards d’euros, sans fermeture d’usine liée à cette transaction ».

Pourquoi ça compte. La nouvelle entité est appelée à devenir le quatrième constructeur automobile mondial en nombre de véhicules vendus (8,7 millions l’an dernier), sous des marques telles que Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Jeep, Lancia, Opel et Peugeot. Cet accord « représente une étape importante dans la création d’un champion européen » pour « répondre aux défis de la mobilité durable », a déclaré ce mercredi le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.